Goto main content
 
 

Être une femme sur un chantier de génie civil en RDC

Inclusion Insertion
République démocratique du Congo

« Travaux d’hommes », « demande une force physique », « forte pénibilité » : l’inclusion des femmes sur les chantiers de génie civil reste difficile à cause des préjugés en République Démocratique du Congo (RDC). Malgré cela l’une des équipes mobiles d’intervention rapide de Handicap International (HI) est menée par une femme. Nous vous invitons à découvrir son parcours inspirant.

L’inclusion des femmes sur les chantiers de génie civil HI

L’inclusion des femmes sur les chantiers de génie civil HI | (c) HI

Portrait de Christine N’sabimana

Christine N’sabimana a 51 ans. Elle est mère de douze enfants et cheffe de foyer depuis le décès de son mari. Très engagée dans sa communauté, Christine fait également partie du noyau de paix et de développement dans le groupement Kibabi. Aujourd’hui, elle habite dans le Masisi, où nous réalisons des travaux de réparation sur l’axe menant à l’hôpital de la zone de santé de Katoyi.

Ces travaux sont réalisés avec Atlas Logisitque, l’unité opérationelle de HI. Elle est spécialisée dans la mise en œuvre de services logistiques et la gestion des chaines d’approvisionnement pour les organisations humanitaires. Nous mettons en œuvre une distribution inclusive et équitable de l’aide humanitaire à destination des populations vulnérables et isolées. Nous optimisons nos solutions logistiques stratégiques et innovantes pour permettre aux acteurs humanitaires d’aller plus loin et plus vite. 

En milieu rural, les communautés pensent encore qu’il y a des travaux pour les hommes et des travaux pour les femmes. Malheureusement, les travaux techniques font partie de cette catégorie réservée aux hommes. Il est ainsi rare de rencontrer une femme avec une équipe sous sa responsabilité.

Sur les chantiers que nous mettons en œuvre nous comptons 20% de femmes, dont Christine. Elle occupe avec aisance le poste de cheffe d’équipe « travail à haute intensité de main d’œuvre » ( Thimo). Sous sa responsabilité, se trouvent 22 personnes dont 6 autres femmes et 2 personnes en situation de handicap. Sur le tronçon de deux kilomètres dont elle a la charge, elle attribue les tâches à chaque ouvrier, veille à la qualité des travaux, évalue le travail de la journée, planifie les activités à venir avec le chef de chantier et assure la sécurité de ses équipes et du chantier.
 

Published on: 4 août 2020
Nos actions
pays
par pays

Contactez-nous

Relations presse

Nadia Ben Said
Responsable Relations Médias
(FR/ALL/EN)

Tél : +41 22 710 93 36
n.ben-said@hi.org

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Sreyka a perdu sa jambe dans un accident en rentrant de l'école Inclusion Réadaptation

Sreyka a perdu sa jambe dans un accident en rentrant de l'école

Victime d’un chauffard, Sreyka a dû être amputée de la jambe gauche pour avoir la vie sauve. Nous lui avons fabriqué une prothèse, lui permet de retrouver son sourire et les bancs de l’école.

Shelcia vit sa passion pour l'école
© S. Roche / HI
Inclusion Insertion

Shelcia vit sa passion pour l'école

Shelcia est née avec un handicap physique et moteur qui l’empêche de marcher seule. Elle se déplace en fauteuil roulant. C’est une enfant très joyeuse et très intelligente ; elle adore aller à l’école et jouer avec ses amies.

40 ans d’engagement Inclusion Mines et autres armes Réadaptation

40 ans d’engagement

Handicap International est née le 19 juillet 1982, dans un camp de réfugiés en Thaïlande. Notre première opération est lancée pour faire face à l’injustice que vivent des milliers de civils mutilés par l’explosion de mines antipersonnel. 40 années plus tard, notre organisation compte plus de 5’000 collaborateurs qui agissent pour un monde solidaire et inclusif dans une soixantaine de pays. 40 années d’engagement pour accompagner les personnes handicapées, promouvoir le respect de leur dignité et défendre leurs droits fondamentaux.